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✖ Nagato Uzumaki ✖ « citation » ✖ Death will come looking for you.✖ Observant, scrutant le moindre faits et gestes des ennemis, ils étaient plusieurs mais ça m'intriguait de savoir ce qu'ils faisaient en ces terres reculées. Vêtus comme des ninjas d'élites, naviguant vers l'est du pays, ils semblaient se diriger vers les frontières fluviales, je me demande ce qu'ils étaient venu faire dans ce coin si reculé. La guerre faisait rage mais il y avait une accalmie depuis quelques temps, mais c'est généralement mauvais signe, cela veut dire que le calme vient avant la tempête et que ça risque donc de reprendre de plus belles. Le combat est rude. Le pays de la pluie a maintenant une rébellion sur les bras et les habitants ne sont plus aussi mous qu'avant, ils commencent à s'éveiller doucement mais sûrement. Difficile de réveiller des moutons endormis, mais une fois que la révolte démarre, c'est la tombe des dominos, du moment qu'il y a un meneur au bout, on peut faire ce qu'on veut de la populace. Ame se réveille doucement de sa léthargie. Les prunelles en cercles admiraient la beauté de Konan, elle venait juste d'arrivée auprès de moi, accompagné bien sûr par notre leader, même si celui-ci considérait que j'étais le mieux placé pour avoir ce statut. Yahiko me regardait, les yeux qu'il avait étaient pourvu d'une couleur ambré, presque orange, c'est une couleur qui me plaisait bien, tout comme ceux de la miss Origami. L'heure n'était plus aux attentes, l'heure était aux actes du Divin. Nous devions bouger sans nous faire voir, des mouvements de troupes avaient étés repérés non-loin de là et tout nos soldats étaient en mission importante. Sabotage, destruction, combats, etc. Un travail d'équipe qui demandait une grande dextérité. J'observais maintenant un recoin rocailleux, nous avancions tranquillement, la pluie recouvrait chaque partie de nos tenues sombres. Les manches étaient longues afin de camoufler nos mains, cela nous offrait un avantage contre certains adversaires. On passait alors dans une crevasse, j'avais un mauvais pressentiment... C'était le genre d'endroit où une embuscade pouvait être tendue et cela n'avait pas loupé puisque une énorme explosion retentit subitement. Nos sens se mirent à trembler au fond de notre subconscient, détruisant par la même occasion n'importe quel bruit extérieur. La seule chose que l'on entends c'est un petit sifflement, il est strident et perce nos tympans. Nous mettons plusieurs secondes à reprendre nos esprits, je parviens à sortir des kunai avec des parchemins explosifs, les lançant au loin. Cela eu au moins pour effet d'écarter la fumée blanchâtre qui s'élevait dans le ciel. Nous parvenons enfin à voir quelque chose, notre vue est encore brouillée par l'onde de choc, nos regards s'étaient figés soudainement. Konan n'était plus avec nous, elle avait disparue. Lorsque nous levions le menton, nous pouvions apercevoir plusieurs hommes nous entourant. Nous étions encerclés. Des ninjas nous regardaient avec une méprise incroyable mais cela ne me fit naître aucuns sentiments. Je devais bien avouer qu'on s'étaient faits avoir ce coup-ci. Maintenant, comment faire ? Je reconnaissais alors l'homme qui tenait Konan. Hanzô... Il allait morfler. J'allais l'étriper si il faisait quoique ce soit, mon regard était perturbé, d'un côté j'avais une crainte énorme mais Yahiko me réveilla de mes songes. Une situation extrêmement dangereuse, nous ne savions pas ce que souhaitait Hanzô, mais je voyais un autre homme à ses côtés. Lui... Il porte le bandeau de Konoha. Comme ceux qui avaient exterminé mes parents... Eux. Les ninjas n'étaient donc pas tous à Hanzô. Danzô ? Quelle ironie, un nom aussi proche que celui du régent de la pluie. Hanzô nous observait et il se mit enfin à prendre la parole, serrant Konan contre lui, au niveau du cou. Il avait un masque afin de se protéger contre le poison, beaucoup de ninjas à Ame en possédait un. « Toi. Avec le pouvoir du Rikudô. Tue ton ami, si tu veux revoir cette fille. » De quoi ?! J'étais presque sous le choc et assez subjugué parce qu'il venait de dire. Il voulait que je tue Yahiko... Jamais de la vie, je ne ferais ça ! Je ne veux plus perdre quelqu'un de cher à mes yeux. Se retournant vers moi, mon ami me fixait avec un sourire, un large sourire mais un sourire sincère. Comment pouvait-il sourire dans un moment pareil ? Il s'approchait doucement de moi jusqu'à venir auprès de mon oreille, chuchotant que je n'avais pas le choix, si on voulait que Konan reste envie. Il savait tout comme moi de quoi était capable le Dictateur. Mais ce n'était sans doute pas la seule solution qui s'offrait à nous, bon sang ! Il me tendit un kunai, je ne voulais pas le prendre mais tout s'enchaîna très vite, mon meilleur ami venait de tomber contre mon torse, le menton sur mon épaule, le regard vide et le sang qui s'offrait une descente le long de son dit menton. Non... Non ! Pourquoi ça doit se finir comme ça ! Pourquoi toujours... Pourquoi dois-je perdre les gens que j'aime... Est-ce une malédiction ? Le temps que je reprenne conscience, la Salamandre avait envoyé Konan entre contre-bas, je fis tout pour la récupérer indemne mais je sentais alors des choses au niveau de mes jambes, une explosion allait retentir mais je rejetais Konan sur le côté, l'onde de choc se fit petite mais tout de même douloureuse sur le coup, mes jambes flambées comme du papier, la douleur n'était plus présente et pour cause, l'adrénaline avait tout remplacé. Mon regard se pétrifiait avant de devenir horriblement tordu, j'étais dans une rage, une folie meurtrière, mon instinct me dicta tout ce que je devais faire sur le coup. Mes mains s'entrechoquèrent, formant le signe d'invocation animal, déposant subitement ma main sur le par-terre, la fumée blanche s'élevait tandis qu'un monstre surgit des sous-sols infernaux de la terre, une statue énorme apparue alors que les hommes de mains attaquèrent de tous les côtés, une sorte de dragon bleu sortit son visage de la bouche de cette entité vivante. Prenant alors les âmes des humains, ils étaient lâches car ils commençaient à avoir une peur bleue, leurs visages horrifiés, cela me faisait plaisir et me donnait satisfaction mais ce fût de courte durée, je sentais des barres me pénétraient le dos, les épaules, tout... Je criais de douleur mais j'étais indemne, je me sentais complètement vide, comme si ma haine et ma douleur avait été aspiré par cette entité, un renouveau assez spécial s'offrait à ma vie. Elle venait de prendre une autre tournure. Les hommes s'enfuyaient, tandis qu'Hanzô et Danzô disparaissaient sereinement de l'endroit, avec une boule au ventre. C'est ça, partez... Il vaut mieux. Konan était sous le choc, elle avait pourtant essayé de me retenir, de me rappeler, mais rien n'y avait fait. Je tombais alors à genoux tandis que je m'évanouissais, complètement dans les vapes, la voix de la jeune fille semblait être si loin, puis plus rien. Le noir complet. Je ne sais pas où je suis. Le revers de fortune allait se faire... Je te retrouverai, toi, le dictateur fou de la pluie et je t'arracherais le coeur de mes propres mains lorsque ton heure viendra, et je fais le serment qu'elle se pointera lorsque tu t'y attendras le moins. REVERS DE FORTUNE « Rikudô Pain est fin prêt. Je suis en adoration face à ce pouvoir, ce don qui m'a été offert. C'est ainsi que la voie de Yahiko perdurera, grâce à toi et moi, Konan. » Les rêves de Yahiko m'avaient été légués par le plus grand ami que je n'avais jamais eu. Il est désormais aux cieux, mais je sais qu'il nous surveille avec son sourire sincère, sa joie de vivre, jamais il n'aurait abandonné alors je ne compte pas prendre la voie de l'abandon. Jamais. Je le ferais pour Jiraiya-senseï, lui qui m'a tout apprit avec mes deux amis de toujours. Yahiko vivra de nouveau, dû moins, son enveloppe charnelle est encore présente puisque je me suis servi de son corps pour réaliser mon Pain. Je suis affaibli mais je reste un homme, je reste un ninja de valeur, je ne peux certes moins me déplacer, mais je veillerais à ce que nos plans subsistent. A ce que nos rêves perdurent. Je suis dans une espèce de machine qui me sert rarement pour me mouvoir, mes bras sont dans celle-ci, enfouis au plus profond de ses mécanismes qui me sont encore peu connu. J'ai perdu énormément de poids, mais en échange, j'ai gagné un immense pouvoir. Je me terre dans une grande forêt, un arbre immense nous sert de refuge, dans une arrière salle, mes corps y sont entreposés avec le plus grand soin, et surtout le plus grand anonymat. J'ai pu comprendre les techniques de ces barres. Ce sont enfaite des récepteurs de chakra, je n'étais pas sûr de leur usage, mais cela me permit de transférer plusieurs bouts de mon âme dans les Six chemins. Ils sont donc pourvu de ces récepteurs et grâce à mon chakra, je peux les désactivés ou les faire vivre. J'aime cette idée, mais je dois pour cela être en hauteur, même si cela dépend des lieux où je me rends avec les corps. J'ai désormais la possibilité de me venger, j'ai commencé à faire parler de moi tout autour, plusieurs morts suspectes me désigne comme coupable, et ce n'est pas faux. Grâce au premier corps que j'ai nommé Tendô, la voie divine, qui est enfaite mon meilleur ami, j'ai pu obtenir des corps précieux, ayant tous des caractéristiques propres, qu'elles soient héréditaires ou non. Pain Rikudô est désormais opérationnel et ma première cible n'est autre que Hanzô la Salamandre. J'irai avec Tendô. Avant de lui ôter la vie, je lui induirais une peur certaine et un jugement divin. Un bruit retentit, une vitre s'ouvrait, une silhouette reposait allongée sur un matelas de fer. Son visage s'illuminait tandis que ses yeux assassins naissaient dans une ouverture fratricide. Lève-toi, Ô Tendô, Voie Divine. Le corps se levait tranquillement, dans une vitesse lente et glauque, déposant ses mains sur le rebord de son lit. Il se levait tranquillement, son visage se dévoilait, un visage sérieux et d'un calme serein. Cela pouvait en faire pâlir plus d'un, son regard perçant et déstabilisant me dévisageait. Toi, tu n'es pas Yahiko. Aucuns doutes là-dessus. Il marchait et commençait à sortir, Konan lui était d'une indifférence totale, traversant la forêt à vive allure, la nuit venait de tomber, c'était parfait pour le coup d'état. Sent-il sa fin proche ? A ce qu'il paraît, il est devenu paranoïaque au point de faire tuer ses adeptes si ils disaient quelque chose de mal, dû moins quelque chose qu'il prenait mal, sans aucunes raisons. Cela sera à mon avantage. J'observais au loin une vieille bâtisse, c'était sa demeure illégitime, je l'enverrais dans les tréfonds de l'Enfer. Des centaines de gardes scrutaient les environs. Il est vraiment devenu fou allié. Plus rien ne m'arrêtera désormais. Les gardes tombèrent les uns après les autres, dans des hurlements. Hanzô dormait mais il devait être éveillé maintenant. Chaque homme, chaque femme, chaque enfant était massacré jusqu'au dernier. Son enclos explosait de part et d'autres, dans un grand boum assourdissant. Shinra Tensei ! Ce pouvoir était juste magique, repoussant n'importe quoi. Arrivant dans le dernier lotissement, je regardais l'homme qui était issu d'une de mes plus grandes pertes. J'étais debout, face à lui, sortant alors une barre métallique de ma manche. « Te souviens-tu de moi, pauvre fou ? Tu es maintenant condamné à être juger devant le Dieu des Enfers. Je retrouverais ton complice quoiqu'il arrive et il obtiendra le même châtiment. Ta descendance n'est plus de ce monde, elle fait partie du passé, tout comme toi désormais. C'en est fini de tes lois stupides, de tes massacres, de tes folies et de tes excentricités. Meurs. » Un coup violent dans le crâne se fit entendre, dans un bruit horriblement glauque et perturbant, cela ne me fit aucunement frémir, pas le moins du monde. Il était maintenant partie intégrante du passé, le village de la pluie va pouvoir respirer à nouveau, à pleins poumons. Les murs étaient tachés de sang frais, l'un d'eux ressemblait fortement à un nuage rouge. Cela venait de me donner une sombre idée. Lorsque ces nuages paraîtront sur nos prochaines tenues, ils désigneront les années de souffrances du pays de la pluie. Il pleurait jusqu'à maintenant, la pluie cessera désormais, pour laisser un peu de place aux rayons du soleil. Je me dérobais par le toit, sautant dans les branchages, disparaissant au clair de lune, laissant un souvenir macabre derrière mon dos. Je ne me retourna aucunement, aucuns regrets sur la vengeance que je venais d'exécuter. C'était le début d'un nouveau souffle et je me sentais déjà mieux, l'amertume de la trahison d'Ame à mon égard avait cessé . image by tumblr # code by shiya. |